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 Dossier l'huile de palme

Huile de palme: La Palme de la malbouffe

L'huile de palme ruine la planète et notre santé. Très bon marché, elle a remplacé les autres graisses et on la trouve désormais dans tout notre assortiment alimentaire.



Si vous ne pouvez pas visualiser cette vidéo suivez ce lien : http://youtu.be/Yd1rXxhbkho



 

Savons-nous vraiment ce que l'on mange ?

La plupart du temps, on ne maîtrise ni la quantité ni la qualité des graisses que l'on avale. C'est l'industrie agro-alimentaire ou le chef de la cafétéria qui décide. Sur le front des acides gras, pas mal de choses ont changé ces dernières années, des changements qui sont passés souvent inaperçus.


Il y a une centaine d'années, l'homme a inventé l'hydrogénation, un procédé qui permet de solidifier n'importe quelle huile. Mais ce faisant, la forme naturelle des acides gras, dite cis, est transformée en trans. Depuis plus de dix ans, des études scientifiques montrent que ces acides gras trans (AGT) sont pires pour la santé que les graisses animales saturées. En janvier 2007, l'Office fédéral de la santé publique a fait appel à la responsabilité individuelle.

La diète méditerranéenne ou les cinq portions de fruits et de légumes par jour, c'est mieux que rien, mais c'est insuffisant. L'interdiction des AGT est un progrès pour la santé publique, mais moins d'hydrogénation ne doit pas rimer avec plus d'huile de palme. En janvier 2007, les fabricants se sont engagés devant les autorités sanitaires à ne pas remplacer les matières grasses hydrogénées par des acides gras saturés. Ils n'ont pas tenu parole.

Certains ont montré que le remplacement des graisses hydrogénées par de l'huile de palme a eu pour effet pervers d'augmenter le taux de graisses saturées dans de nombreux aliments. Certes, notre organisme a besoin de graisses saturées pour fonctionner, mais la quantité raisonnable est de l'ordre de 20 à 25 grammes par jour. Le surplus se traduit par des dérèglements; l'un d'eux, le plus connu, est celui de faire augmenter le mauvais cholestérol.

Et puis, nous avons si bien intégré le message de prévention, ou plutôt de restriction des graisses animales, que lire « huile végétale » sur l'étiquette, ça rassure, c'est synonyme de bonne graisse. En réalité, l'inscription « huile ou graisse végétale » signe la présence d'huile de palme. Dès que le fabricant utilise une autre matière grasse, il précise son nom, même si c'est une graisse bon marché comme l'arachide.


   

La consommation d'huile de palme a plus que triplé !

 

La graisse de palme est utilisée dans les barres de céréales, les produits de boulangerie industrielle, les aliments pré-cuisinés, les soupes, les sauces, la masse grasse pour fourrer le chocolat, les glaces et même les herbes aromatiques, les bonbons et encore plus fou: les raisins secs !

Ce qui est frappant, c'est que la mention bio, les allégations santé ou les références à la nature ne sont pas synonymes de bonnes graisses. Même les produits de régime n'échappent pas à l'huile de palme. Et qui se méfierait des laits et des bouillies pour nourrissons ?


   

Le saccage de la forêt dans notre assiette...


Le palmier à huile est exploité dans des pays en développement qui ont besoin d'argent. Si aucun mécanisme financier ne les incite à protéger la forêt, leurs arbres tomberont jusqu'au dernier. Presque deux millions d'hectares sont détruits chaque année rien qu'en Indonésie, selon Greenpeace, des chiffres non contestés !

A la place, des kilomètres carrés de palmiers tirés au cordeau. 40% de cette précieuse forêt et de ses tourbières a déjà disparu pour le compte de multinationales comme Sinar Mas, Duta Palma, Cargill, Unilever, Nestlé, Kraft Foods, Procter & Gamble. L'Indonésie, au niveau mondial, c'est le troisième émetteur de gaz à effet de serre à cause de la déforestation.


Le palmier à huile donne des fruits, qu'on récolte puis presse comme l'olive, mais la comparaison s'arrête là. De la pulpe, on tire l'huile de palme. De l'amande, l'huile de palmiste, proche de la graisse de coco. Sous les tropiques, elle a une couleur orange-dorée, elle est liquide à température ambiante et consommée non raffinée. Mais l'essentiel de la culture est exporté, principalement en Chine, en Inde et dans l'Union Européenne. 80% de la production de l'huile de palme sert à nourrir les hommes, les 20% restant vont à l'industrie cosmétique et aux agrocarburants.


 

Le fractionnement est un peu plus coûteux que l'hydrogénation.


 

Naturellement très saturée, l'huile de palme et de palmiste se prête très bien à ce procédé. Ce n'est pas de la gastronomie, c'est de la haute technologie. Il s'agit de transformer une huile vierge en une graisse solide à température ambiante, facile à travailler et qui se conserve très longtemps. Pour cela, il faut la dénaturer: décolorée, désodorisée, filtrée, fractionnée, l'huile est totalement transformée.

L'huile de palme est chauffée dans le but d'obtenir sa cristallisation, environ 25% de l'huile va cristalliser, ensuite on passe ces cristaux dans des filtres qui permettent de séparer la partie oléique de la partie stéarique, donc on obtient une phase liquide et une phase solide. La phase solide peut être utilisée comme base dans des margarines, par exemple, comme alternative aux acides gras trans. La partie liquide, elle, peut servir pour la friture. Mais existe-t-il une alternative à l'huile de palme ?

Le palmier à huile est dix fois plus productif que le soja; le rendement du palmier à huile est d'environ 82% d'huile de palme brute, 10% de farine de palmiste et de 8% d'huile de palmiste. Toutes les autres plantes ont un moins bon rendement. Comme alternative, on peut par exemple utiliser du beurre de cacao, mais c'est relativement cher et puis c'est aussi une huile tropicale, ou alors on peut bien sûr prendre des graisses animales, mais en réalité il y a très peu de vraies alternatives.


 

La boulangerie industrielle est l'un des gros utilisateurs de matières grasses à base d'huile de palme, mais on la trouve aussi chez les artisans qui souvent ignorent la composition exacte de leur margarine.

 

En boulangerie et petite boulangerie, on a longtemps utilisé surtout le beurre, mais c'est plus compliqué à travailler, c'est trois fois plus cher que la margarine, mais pour le goût on n'a jamais trouvé mieux. Et si les clients réclament tout de même des croissants à la margarine, c'est qu'on leur a répété que trop de beurre, c'est mauvais pour la santé.

Nous sommes aussi nombreux à prendre au moins un repas par jour à l'extérieur: restaurant, cafétéria d'entreprise ou cantine scolaire. Au resto, on fait confiance au cuistot. L'expérience montre que bien souvent le restaurateur ou le cuisinier ne connaît pas la composition des graisses qu'il va utiliser; lui aussi, il fait confiance à son fournisseur. Dans un restaurant, choisir de bonnes matières grasses, ça pèse lourd dans le budget: 30 à 40%.


Le saccage de la santé

 

Tout au long de la vie, les aliments nous façonnent. 30 à 40% de notre ration journalière provient des acides gras, cela signifie que les graisses sont une part importante de nos repas. C'est une très bonne source d'énergie par exemple pour les muscles. Tous les lipides apportent la même quantité d'énergie, soit 9 kilocalories par gramme. Mais contrairement à ce que l'on a longtemps pensé, les acides gras ne sont pas de qualité équivalente et on ne les métabolise pas de la même manière.

Ce que nous mangeons influence l'expression de certains de nos gènes, parce que les graisses et les dérivés des graisses sont des molécules de signalisation extrêmement importantes dans notre organisme et, bien que les protéines et les sucres peuvent aussi avoir une influence sur l'information génétique, leur pouvoir de signalisation est nettement plus faible que celui des acides gras.

Les risques principaux de l'huile de palme, c'est d'augmenter la concentration de cholestérol dans la circulation sanguine d'une part, et, d'autre part, ces graisses influencent la coagulation et augmentent le risque de diabète en modifiant l'action de l'insuline au niveau de différents tissus.

Et puis, il y a un siècle, l'alimentation assurait l'équilibre entre ces deux importantes familles d'acide gras: les oméga-6 et les oméga-3. La consommation d'acides gras oméga-6, présents dans la plupart des huiles végétales et les céréales, ainsi que dans les œufs et les viandes selon l'alimentation des animaux, a été multipliée au cours des trente dernières années. C'est parti de la constatation qu'ils baissaient le taux de cholestérol, on s'est rendu compte après coup qu'ils augmentaient aussi les réactions inflammatoires et donc le risque de certaines maladies inflammatoires, allergies, pathologies auto-immunes. Aujourd'hui, la population absorbe jusqu'à vingt-cinq fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3.

L'erreur, c'est d'exagérer. Si on se nourrit uniquement d'acides gras oméga-3, on aura des problèmes de coagulation. Si on consomme trop d'oméga-6, on aura des problèmes d'inflammation; si on a un cancer, il pourra se développer, métastaser plus rapidement. De plus, dans l'organisme, les oméga-6 entrent en compétition avec les oméga-3 en inhibant leur action bénéfique. Il ne suffit donc pas d'augmenter simplement la dose d'oméga-3 pour compenser. Il faut diminuer l'apport en oméga-6, ce que ne précisent pas les marchands de gélules d'huile de poisson !

Le marketing des oméga-3 est effréné, certaines applications ne sont pas sérieuses, mais il est bien clair que nos populations sont en train de se carencer en acide gras oméga-3 et qu'il faut augmenter les apports notamment en acides gras d'origine marine.


   

Manger, une affaire de santé et d'information

 

Plus récemment, on a découvert que les oméga-3 jouent également un rôle fondamental dans la formation du système nerveux et du cerveau du foetus.

Les chercheurs ont constaté des problèmes chez certains prématurés et, lors de grossesses très rapprochées, chez les bébés des femmes qui ne consomment pas assez d'oméga-3. Des carences qui peuvent aussi perturber la capacité à apprendre de l'enfant.

La recherche nous apprend que c'est inutile de boire de l'huile de lin au goulot ou d'avaler frénétiquement des capsules d'huile de poisson. En plus les océans se vident !

Donc l'urgence, c'est de réduire sa consommation de graisses saturées et d'oméga-6. Mais comment ? Première étape: se faire une idée de la quantité et de la qualité des graisses qu'on avale en moyenne jour après jour. Mais est-ce possible ?

Encore une fois, le problème ce n'est pas l'huile de palme elle-même, c'est son omniprésence dans l'alimentation, y compris dans celle des bébés et des petits enfants. Alors que la loi oblige les fabricants à indiquer le moindre additif, elle leur permet de rester flou sur la matière grasse. Ainsi, il est impossible de mesurer ni même d'estimer la quantité de graisse de palme ingérée lors des repas et des collations d'une journée.


Pour des raisons écologiques ou de santé, si on voulait complètement éviter la graisse de palme, on ne devrait consommer que des produits de base et les préparer soi-même.

 Petite expérience pour démontrer la teneur en huile d'un produit bien connu !


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Le conseil de Grégory, modérateur du bon coin santé:

N'achetons pas de plats cuisinés et faisons nous même nos plats pour être sur de ce qu'il y a dedans... Et boycottons les produits préparés bourrés « d'huile végétale »

 
Conclusion

En conclusion, on crée des catastrophes écologiques dans le Sud pour nourrir le Nord. La déforestation pour l'exploitation du colza et du palmier à huile sert aussi à nourrir nos animaux, à notre surconsommation de viande. On épuise les ressources dans le Sud pour alimenter au Nord un certain mode de consommation qui de toute manière n'est pas durable. L'effet est encore plus pervers quand on utilise la culture du palmier à huile comme agrocarburant pour lutter contre le réchauffement climatique, les dégâts s'avèrent encore pires. Cinq mammifères démontrent le désastre imminent: le tigre de Sumatra, les orangs-outans de Sumatra et de Bornéo, l'éléphant d'Asie et le rhinocéros de Sumatra. Chacune de ces espèces est particulièrement en danger. Enfin, de nombreuses communautés villageoises dépendent de la forêt et des millions de gens perdent ainsi en grande partie leur chance de survivre.

Concernant la santé les conclusions de cette étude sont claires : les gens ne savent pas ce qu'ils mangent. La dénomination " huile végétale " apposée sur les produits composés d'huile de palme y est pour beaucoup. En effet, un consommateur peu averti qui voit ce nom sur les ingrédients de ses plats préparés ne se doute pas qu'il va ingurgiter de l'huile de palme.


 

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Pour en savoir plus sur l'huile de palme :

Huile de palme et santé, ce qu’il faut en retenir !

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/14204-huile-de-palme-sante.htm

http://www.danger-sante.org/category/huile-de-palme/

http://www.terredefemme.com/huile-de-palme-danger-pour-la-sante-cauchemar-ecologique.html

http://www.econo-ecolo.org/L-huile-de-palme-un-danger-pour-la-sante








       

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